Depuis toujours, Corrie Ten Boom a représenté pour moi le plus bel exemple d’une femme de foi. Elle appartenait à une famille hollandaise très pieuse qui a caché des Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale au risque de leur vie. Suite à une dénonciation, ils ont été arrêtés et emmenés par la Gestapo. Son père déjà âgé, homme de foi et rempli de sagesse, est mort seul d’une pneumonie dans un couloir d’hôpital en récitant le Psaume 91. Corrie et sa cœur Betsie se sont finalement retrouvées dans le camp de concentration réservé aux femmes de Ravensbrück, situé à 80 kilomètres au nord de Berlin. Betsie y décédera quelques mois après leur arrivée, emportée par le typhus, usée par les travaux forcés et les mauvais traitements. Quelques jours plus tard, Corrie est libérée suite à une erreur administrative... la même semaine, toutes les femmes de son âge dans le camp ont été gazées.
Voici ce qu’a dit Corrie de cette période :
- A Ravensbrück, la vie s’est déroulée sur deux plans distincts. D’un côté, il y avait la réalité tangible, la vie extérieure, dont l’horreur croissait chaque jour. De l’autre, la vie cachée en Dieu, celle qui, vérité après vérité, victoire après victoire, progressait sans cesse ». Dans un dortoir pouilleux et nauséabond, où les surveillants ne venaient pas par peur d’être infectés, des femmes rendues misérables y ont trouvé, « comme le prophète Esaïe, un abri contre le vent, un refuge contre la tempête, l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée[1]».
Corrie avait 52 ans lorsqu’elle a quitté l’enfer du camp. À partir de ce moment-là, elle a sillonné le monde pour proclamer la puissance du pardon sur la haine, qu’elle a vécu concrètement alors qu’au cours d’une réunion dont elle était oratrice, elle a vu s’avancer un de ses anciens bourreaux…
Reconnue par l'institution israélienne Yad Vashem comme « Juste parmi les nations » en 1967, Corrie s’est retirée aux Etats-Unis à l'âge de 85 ans. Après plusieurs attaques cérébrales, elle s’est retrouvée infirme et aphasique. Pourtant, sa dame de compagnie a témoigné combien la présence manifeste de Dieu remplissait sa chambre de malade. Condamnée à rester alitée, paralysée, Corrie continuait de prier pour ses nombreux visiteurs ou les personnes que le Seigneur lui mettait à cœur[2]. Quel exemple de vie entièrement consacré à son Seigneur ! Corrie est décédée le 15 avril 1983, le jour même de son 91ème anniversaire.
Les « devises » reflétant le cœur de Corrie et son parcours de vie avec le Seigneur sont encore aujourd’hui de réels encouragements pour moi face aux défis quotidiens. Je vous en laisse quelques-unes :
- L’école de la vie offre quelques leçons difficiles, mais c’est dans les classes difficiles qu’on apprend le plus.
- Quand j’essaie, j’échoue. Quand je fais confiance, IL RÉUSSIT !
- L’inquiétude ne chasse pas le chagrin du lendemain, elle prive aujourd’hui DE SA FORCE.
- N’ayez jamais peur de confier un avenir inconnu à UN DIEU QUE VOUS CONNAISSEZ.
- Les gens du monde ne lisent pas la Bible, mais ils la lisent en TOI ET MOI.
Et une dernière, Lorsque Dieu MESURE un homme, Il ne prend pas les mesures de sa tête, mais celles de SON CŒUR.
Cher-e ami-e,
Je te bénis dans le nom de Jésus afin que le cœur de notre Père puisse être déversé dans le tien pour pouvoir toujours plus le refléter, que ce soit dans ta vie privée et/ou sur ton lieu de travail. Oui, que tu puisses être scellé-e dans son immense amour et sa grâce.
Amen
Marilyn
[1] https://lafree.ch/myfreelife/portrait/corrie-ten-boom-1892-1983-resistante-au-nazisme-pour-motifs-de-foi
[2] Cinq ans de silence : les dernières années de Corrie Ten Boom – Editions Vida – Pamela Rosewell
Source de l'image: https://lifebeautifulmagazine.com/profiles/corrie-ten-boom-the-power-of-forgiveness
Amen amen
Merci de nous rappeler la vie inspirante de Corrie Ten BOOM, qui nous parle jusqu’à aujourd’hui.
Dans le jardin des justes de Yad Vashem, j’ai vu la plaque de la famille Ten Boom.
Soyez bénis pour tous vos encouragements.