On n’allume pas une lumière pour la mettre sous un cache (Matthieu 5,15).
J’aime cette période de l’Avent car lorsque je voyage en voiture le soir… je me régale de voir toutes ces décorations lumineuses. Certains d’ailleurs débordent d’imagination. Et en ces périodes sombres et froides… ces décors lumineux apportent un peu de féérie.
Et justement, alors que je traversais une ville avec toutes les décorations mises en place, je me disais que cela apportait un autre charme aux rues sombres. Cela mettait une ambiance chaleureuse dans le froid de l’hiver. Et naturellement, j’ai commencé à prier « Seigneur, remplis ces rues, ces quartiers, ces maisons de TA LUMIÈRE ! » Et dans mon cœur, une petite voix qui ressemblait étrangement à celle du Saint-Esprit me répondit aussitôt : « Tu es la lumière de ce monde, toi mon enfant, tu es la lumière de ce monde » Matthieu 5,14.
Dans mon petit monde de « féérie », je me représentais la lumière de Dieu qui descendait du ciel comme dans un beau conte de Noël, mais cette petite voix, là tout au fond, m’a ramenée à la réalité et surtout à ma responsabilité. Pourtant, quelque chose en moi disait : Non, non, ce n’est pas biblique, c’est trop prétentieux. C’est toi Jésus qui es la lumière du monde, qui vient briller dans les ténèbres… En arrivant à la maison, j’ai vérifié le verset. Il était bel et bien écrit là, noir sur blanc, dans Matthieu : « Vous êtes la lumière du monde ».
En fait, j’ai réalisé que je n’étais pas seule à penser que lorsqu’on prie que la lumière de Dieu vienne illuminer nos ténèbres, nous imaginons que la lumière descendra du ciel comme par « magie » sans trop que cela nous implique personnellement…
Oui, nous sommes effectivement la lumière du monde. Ce n’est pas une question, une hypothèse ou un conditionnel. Il n’y a pas de « si tu es » dans la phrase. C’est un état de fait ! Parce que nous portons Jésus dans nos cœurs. Par contre, nous pouvons mettre notre lumière sous un cache pour qu’on ne la voie pas. Par peur du « qu’en dira-t-on », des remarques désobligeantes, des moqueries, de se sentir différent, de se distinguer en tant que chrétien sur son lieu de vie et de travail. Mes amis, cachons-nous la lumière qui est en nous ?
Cette multitude de petites lumières éparpillées dans la nuit, en forme d’étoiles ou autres représentations célestes, égaient nos rues et forment toutes ensemble quelque chose de particulier ! Un éclat reflétant quelque chose « du ciel » !
Et si nous faisions de même là où Dieu nous place, sur nos lieux de travail, dans la rue où nous résidons, dans nos quartiers… alors cela apporterait certainement également un petit quelque chose « du ciel ».
Vous êtes la lumière du monde. On n’allume pas une lumière pour la mettre sous un cache.